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10 mars 2008

le monomane de l'envie

Voila un extrait de ce que fait une étudiante d'arts plastiques pendant son temps libre lol

GERICAUT__monomane_de_l_envieExposé

 

Tableau : A. GERICAULT, Monomane de l’envie ou

La Hyène de la Salpetrière

 

      - Introduction :

Théodore Géricault (1791-1824)

La Monomane de l'envie, 1819-1820

 Huile sur toile - 72 x

58 cm
Lyon, Musé des Beaux-Arts

 

Définitions :

Envie : désir plus ou moins vivement ressenti (de quelque chose)

Besoin organique (de faire quelque chose)

Monomane : personne qui a une manie et une habitude très marquée ou un souci obsessionnel (de quelque chose)

Hyène : Mammifère que l'on trouve en Asie et en Afrique et qui se nourrit de charognes (cadavres en état de décomposition)

 

- Développement :

 

Analyse iconographique

 

A la demande de certains médecins tel que Pinel à réalisation de quelques portraits d’aliénés à but : aider l’étude de la psychiatrie.

 

Après visites à la Salpetrière, il peint une série de dix portraits " d'aliénés mentaux ". Cinq toiles existent encore (le vol d’enfants, le commandement militaire, le vol, le jeu et l’envie). à  Marquent l'intérêt de l'époque pour l'expression des personnes ayant des affections nerveuses et des troubles de la personnalité.

 

Dans cette œuvre, il exprime à la fois :

- L’expression de la physionomie des malades mentaux

- L’expression de leur personnalité

 

Eléments qui dominent :

- Dominante verte

- Regard exorbité, fixe et, gonflé de sang à personne observant quelque chose, réveillent des sentiments qui changent toutes les attitudes de l'expression normale du visage au point d'être surnommée la « hyène. »   

 

Un portrait exprime la façon dont l’artiste voit son sujet. Ici, Géricault met en valeur son vice (obsession de fixer) de manière à ce que l’on ne voit que cela.

Il peint donc à travers la représentation de cette folle une véritable effigie clinique, rompant avec les règles traditionnelles du portrait

 

Analyse formelle

 

- Arrière plan : Partie la plus éloignée de soi

Des couleurs sombres indéterminées avec un balayage allant de la droite vers la gauche, dans la même direction que le regard, ce qui donne une impression de mouvement

- Premier plan : partie la plus rapprochée de soi

Une femme assez âgée fixant un élément qui nous échappe, c’est un portrait.

à Vêtements peints comme si la personne devait regarder vers le spectateur, ils sont droit et en direction de celui-ci cependant, la femme est légèrement tournée vers la gauche (limite entre une personne « normale » et une autre qui l’est moins ? est ce que la personne a posé pour ce tableau et n’a pas pu rester stable ? à résultat de l’analyse sur la monomanie)

 

Insiste particulièrement sur certains éléments :

- Coiffe

- Vêtement

- Mimique

     - Regard exorbité: Mis surtout en valeur par des couleurs claires qui s’opposent au reste de la toile.

 

Le regard de la femme nous pousse à l’extérieur du tableau et sa façon de regarder pousse le spectateur à s’interroger.

 

COULEURS :

- La coiffe blanche : couleur claire qui ressort par rapport aux autres entraîne le regard sur la tête de la femme et la aussi nous reconduis dans son regard puis dans un second temps, le regard suit le sien pour se diriger vers la gauche -> Acheminement du regard

- La couleur verte des vêtements est certes en harmonie avec l’arrière plan mais il crée un contraste avec la chemise rouge orangée (couleurs opposés qui crée un certain équilibre notamment dû au fais que cet élément soit centré)

Elément dominant : élément de l’œuvre qui attire l’attention en premier

Portrait ->  tête de la femme

Elément subordonnée : élement de l’œuvre que l’on remarque après l’élément dominant.

Ses vêtements et un élément que l’on ne voit pas et qui est en dehors du champ de la toile Les vêtements laissent place à l’expression.

 

- Conclusion

 

Parallèlement à cette vie, son art s'oriente vers les peintures évoquant la souffrance et la mort. Chose que l’on retrouve dans la gamme des autres tableaux de l’analyse des patients perturbés de la Salpêtrière.

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